Le syndrome chinois (1986)

LE SYNDROME CHINOIS

 

Un oiseau qui se meurt, une main qui se crispe,

Sous un ciel enflammé c'est le syndrome chinois

Coeur fragile en fusion qui descend dans l'abîme

Sous un ciel éclaté, c'est le syndrome chinois

 

Avec des yeux qui courent le ciel et l'univers

J'ai rêvé d'hommes qui jouent aux hommes sur cette terre

Et même s'ils pensent un jour qu'ils s'en iront

Sur des vaisseaux vêtus de feu, feu du dragon

Ils jouent l'amour, destin des hommes, sans un regret

Dernier espoir d'un nouveau monde qu'ils ont souillé

 

C'est une âme perfide qui a conçu la machine

Elle soumet nos jours aux volontés de sa loi

 

De son glaive d'acier, en nous, creuse l'abîme

Et nos jours sont comptés par le syndrome chinois

 

L'amour nait d'une fleur, un matin et respire

Le bonheur sans décor, d'une histoire sans délire

 

Coeur sensible et profond qui survole l'abîme

Comme un regard divin sur un monde fragile



27/04/2006
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