Le syndrome chinois (1986)
LE SYNDROME CHINOIS
Un oiseau qui se meurt, une main qui se crispe,
Sous un ciel enflammé c'est le syndrome chinois
Coeur fragile en fusion qui descend dans l'abîme
Sous un ciel éclaté, c'est le syndrome chinois
Avec des yeux qui courent le ciel et l'univers
J'ai rêvé d'hommes qui jouent aux hommes sur cette terre
Et même s'ils pensent un jour qu'ils s'en iront
Sur des vaisseaux vêtus de feu, feu du dragon
Ils jouent l'amour, destin des hommes, sans un regret
Dernier espoir d'un nouveau monde qu'ils ont souillé
C'est une âme perfide qui a conçu la machine
Elle soumet nos jours aux volontés de sa loi
De son glaive d'acier, en nous, creuse l'abîme
Et nos jours sont comptés par le syndrome chinois
L'amour nait d'une fleur, un matin et respire
Le bonheur sans décor, d'une histoire sans délire
Coeur sensible et profond qui survole l'abîme
Comme un regard divin sur un monde fragile