Là où tout a commencé !
Tout a commencé au Lycée de Limoux (club musique et création de l'orchestre "Les Potaches" et une soirée mémorable, le jeudi 24 mars 1977 avec Christophe Roncalli (trompette), Philippe Melon (piano), Christian Nicoletti et Marie Lucet (flûtes), Alain Marsol (clarinette), Alain Schmitt (saxophone), François sallans (guitare), Claude Moréno ( basse), Jacques Simon (batterie).
Ensuite un court passage estival dans l'orchestre de variétés l'O.P.V.C à Chalabre. François Sallans, Claude Moréno et Jacques Simon décident un certain 21 août 1977 à Rivel, à l'issue d'un bal qu'ils animent, de créer un groupe rock. "Onis" est né.
Un voyage à Rome et le fameux serment de "Seven Hills", un soir de septembre. Claude et Jacques gravent le nom d'Onis sur l'écorce d'un arbre situé sur l'une des sept collines qui veillent sur la capitale italienne. Le sort en est jeté.
Nos trois compères entendent parler d'un jeune musicien de seize ans qui arrive de Corse. Cela ne fait ni une, ni deux. Direction Brenac. On frappe à la porte. Maria, la maman, les accueille. Olivier est dans sa chambre. Il dort encore. A peine les yeux ouverts, il est prié de prendre sa guitare. Quelques rifs plus tard, François et Momo ont vite compris, pendant que le Bens tape du pied pour tester le tempo. C'est OK.
Et tout va aller très vite. Les premières répétitions auront lieu au 11 rue Pierre Brossolette à Quillan chez le Bens.
Alice et Pierre, les parents de Jacques apprécient. Pas les voisins. Lettre recommandée. Intimidations... Contraint forcé, il faut émigrer. Direction 4 rue Louis Amiel. Chez Olivier. Le nouveau QG. (voir le texte de la chanson du Groupe "Nadal" écrit par Maria, d'un étonnant réalisme)
Rue Louis Amiel, la vie avait un goût de miel
La maison n'était pas très belle, pourtant on vivait l'essentiel
On avait deux chiens fous, un siamois très doux
Qui mettait sans dessus dessous le jardin de Mamou
Rue Louis Amiel, on habitait sous l'arc en ciel
Copains, copines, amis fidèles,
Etaient chez eux, étaient chez elles
On écoutait Gilmour et on croyait que l'amour
Nous ferait danser pour toujours sur l'écume des jours
Rue Louis Amiel, les jours de pluie étaient pastel
Dans le garage nos décibels poussaient les murs contre le ciel
On jouait Genesis, Jean-Louis chantait Elvis
Les voisins au bout de la crise, priaient que ça finisse...
Rue Louis Amiel, la vie soudain se fit cruelle
On est parti un noël, nos larmes avaient un goût de fiel
On est allé ailleurs cueillir les douces fleurs
Qu'avaient semé dans nos coeurs les années de bonheur
On écoutait Gilmour et on croyait que l'amour
Nous ferait danser chaque jour au 4 rue Louis Amiel.
1963 rend visite à Onis, au 4 rue Louis Amiel